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AFUL patentiert "Vermittlung eines alleinigen Ansprechpartners"
- To: <neues@ffii.org>, <swpat@ffii.org>
- Subject: AFUL patentiert "Vermittlung eines alleinigen Ansprechpartners"
- From: PILCH Hartmut <phm@a2e.de>
- Date: Wed, 7 Feb 2001 21:32:25 +0100 (CET)
- cc: <debate@fitug.de>
- Comment: This message comes from the debate mailing list.
- Sender: owner-debate@fitug.de
Der Verband der Franzoesischsprachigen Linux-Anwender aful.org hat erneut
ein Patent angemeldet, diesmal auf die rechnergesteuerte Vermittlung eines
allein zustaendigen Ansprechpartners.
Damit kommt AFUL in Konflikt mit der franzoesischen Regierung, die sich
bemueht, den Unternehmen fuer jedes ihrer Probleme innerhalb der
Verwaltung einen einzigen Ansprechpartner zuzuweisen. Das AFUL-Patent ist
schwer zu umgehen. AFUL verlangt als Bedingung fuer die Nutzung seines
Patents, dass die verwendete Software frei sein muss.
AFUL weist in einer begleitenden Presseerklaerung darauf hin, dass die
Patentreferenten der franzoesischen Regierung in einer nicht-oeffentlichen
Sitzung in Bruessel am 21. Dezember auf die direkte Patentierbarkeit von
Computerprogrammen gedraengt haben und dass die Regierung sie dabei
gewaehren laesst, obwohl das offensichtlich und nachweislich der
Innovation, dem Wettbewerb und dem Gemeinwohl schadet.
In Frankreich werden Patente sehr schnell und kostenguenstig erteilt, da
das Pruefungsverfahren abgeschafft wurde. Es gibt allerdings wenig Grund
anzunehmen, dass das AFUL-Patent die Voraussetzungen der Patentierbarkeit
gemaess der heutigen Praxis des EPA oder DPMA nicht erfuelle. Der
Hauptgrund fuer AFUL, in Frankreich und nicht beim EPA anzumelden, liegt
in der schnellen Bearbeitung, die dem Beduerfnis nach Aktualitaet bei
Pressemeldungen entgegenkommt.
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l'AFUL brevette l'interlocuteur économique unique
Paris, le 7 février 2001 - A l'occasion de la visite du secrétaire
d'État à l'industrie, Christian Pierret, demain jeudi 8 février dans
la Meuse et de l'inauguration de la politique gouvernementale en
matière d'interlocuteur économique unique, l'AFUL a déposé aujourd'hui
un brevet sur l'interlocuteur économique unique. Ce dépôt de brevet
confère à l'AFUL un monopole privatif sur l'ensemble des politiques
d'interlocuteur économique unique mises en oeuvre par programme
d'ordinateur. Il entend rappeler au gouvernement les effets désastreux
de la politique de soutien larvé au brevet logiciel qu'il mène
aujourd'hui dans les instances de décision communautaires.
Le brevet logiciel freine l'innovation, technologique et sociétale.
Toutes les études économiques, y compris celle publiée par la
Commission Européenne, concluent en effet que l'introduction du brevet
dans l'économie du logiciel a un effet soit nul soit négatif sur
l'innovation. Le brevet déposé par l'AFUL sur l'interlocuteur
économique unique freine également l'innovation puisqu'il bloque
théoriquement pendant 3 ans, puis limite pendant 17 ans certaines
démarches de réforme de l'Etat visant à simplifier les relations
entre entreprises et services chargés du développement économique.
Le brevet logiciel sert à monopoliser "les idées et les principes",
comme l'indique la Commission Européenne dans son rapport sur la
mise en oeuvre et les effets de la directive 91/250/CE concernant la
protection juridique des programmes d'ordinateurs
(http://europa.eu.int/comm/internal_market/en/intprop/intprop/docs/reportfr.pdf).
L'introduction du brevet dans l'économie du logiciel revient dont à
protéger celui qui a une idée, et qui sait la rédiger sous forme de
brevet logiciel, et non celui qui investit pour la mettre en oeuvre en
réalisant un programme. Lorsque ces idées sont dans le domaine de la
loi, de l'organisation ou des pratiques commerciales, elles permettent
au titulaire du brevet d'obtenir un monopole sur une obligation
légale (ex. les 35 heures), une pratique organisationnelle
(ex. l'interlocuteur économique unique) ou une pratique commerciale
(ex. l'impression de recettes de cuisines à la demande).
Le gouvernement français soutient l'extension sans limites du système
de brevet. Le 21 décembre dernier, la Commission Européenne a réuni
les États membres et les a invités à donner leur position sur
l'évolution du droit européen en matière de brevet et de logiciel. Le
représentant français a pris position pour que les « programmes
d'ordinateur puissent être revendiqués en eux-mêmes dans un brevet »
et donc pour une économie du logiciel ou le détenteur d'un brevet peut
censurer la publication d'un logiciel original. Le représentant
français a également pris position tacitement pour une traduction des
pratiques de l'Office Européen des Brevets en droit positif. Or, les
pratiques récentes de l'Office Européen des Brevets aboutissent à
accorder des brevets aux logiciels ou méthodes intellectuelles
innovants dès qu'ils ont un supposé « effet technique » consistant par
exemple à l'affichage d'informations sur un écran, l'impression d'un
ticket ou l'usage d'une base de données relationnelle. Ces pratiques
ont été rappelées publiquement Roland Grossenbascher, représentant
officiel de l'Office Européen des Brevet lors de la conférence
intergouvernementale de révision de la convention du brevet européen
le 29 novembre 2000.
Conformément à ses statuts, une licence de droit gratuite est offerte
par l'AFUL à tout développement de logiciel libre permettant la mise
en place de politiques d'interlocuteur économique unique. Dans tous
les autres cas, l'AFUL entend exercer son monopole privatif. L'AFUL
rappelle qu'en matière de brevets de procédés, la charge de la preuve
lors d'un contentieux en contrefaçon est à l'utilisateur et non au
détenteur du brevet. Ceci suppose notamment que l'utilisateur dispose
du code source des logiciels qu'il utilise. L'AFUL conseille donc aux
services chargés du développement économique et aux annuaires
professionnels d'utiliser des logiciels libres afin de minimiser le
risque de contentieux. En cas de contentieux, l'AFUL se réjouirait d'une
décision défavorable du juge car une telle jurisprudence
permettrait d'annuler en France les milliers de brevets logiciels
accordés au mépris du droit par l'Office Européen des Brevets.
Références
Le réseau MINinfo - projet d'interlocuteur économique unique
http://www.mininfo.minefi.gouv.fr/
La pétition EuroLinux pour une Europe sans brevets logiciels -
http://petition.eurolinux.org/
Stimuler l'innovation et la concurrence dans la société de
l'information
http://www.pro-innovation.org/rapport_brevet/brevets_plan.pdf
Examination of Business Method Applications (EPO). Conditions de
brevetabilité des méthodes intellectuelles en Europe
http://www.european-patent-office.org/tws/appendix6.pdf
A propos de l'AFUL - www.aful.org
L'AFUL, Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des
Logiciels Libres, est une association loi 1901 dont le but majeur est
la promotion de systèmes d'exploitation libres de types UNIX (comme
Linux et les dérivés BSD) et des standards ouverts. Elle regroupe des
utilisateurs (professionnels ou particuliers), des sociétés (éditeurs
de logiciels ou de documentations, sociétés de services) et d'autres
associations qui poursuivent des objectifs similaires. L'AFUL est
membre de l'Alliance EuroLinux.
Adresse permanent de ce communiqué
http://aful.org/presse/pr-mininfo.html
--
Stéfane Fermigier, Tel: 06 63 04 12 77 (mobile).
EuroZopeCon Amsterdam 2001, january 23-24: http://www.eurozope.org/
"Internally when Windows 2000 was announced, people were told not to even
think about using it for production because it was too unstable,"
Anonymous ex-Microsoft employee
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Membres maillist - Membres@liberte.aful.org
http://liberte.aful.org/mailman/listinfo/membres